2061 : Odyssée trois - Arthur C. Clarke

     Vous l'avez compris, je suis bien lancée dans cette série de chroniques sur la saga L'Odyssée de l'espace, mon dernier coup de foudre littéraire en date. On s'attaque cette fois-ci au troisième et avant-dernier volume pour un bond en avant de cinquante et un ans et, aucun cinéaste ne s'étant risqué à une adaptation après le semi échec de Peter Hyams, on pourra se focaliser sur le roman!
    Si vous avez manqué les articles précédents, il est toujours temps de vous rattraper :
Attention aux spoilers! Attendez d'avoir lu 2001 et 2010 avant de parcourir cet article!






Genre : Hard science
252 pages
Titre original : 2061 : Odyssey three
Parution : 1987
pour la présente édition : 1989
traduction : France-Marie Watkins

Résumé de l'éditeur :   

  Il y a quarante ans, Jupiter s'est transformé en un nouveau soleil. Une de ses deux lunes, Europe, abrite une forme de vie inconnue, dont les secrets pourraient éclairer les hommes sur les origines de l'univers. Pourtant, le message légué à l'humanité est clair : il est interdit de se  poser sur Europe. Ainsi en a décidé la mystérieuse intelligence qui signe son passage dans le système solaire d'un monolithe noir. Or, voici que deux événements capitaux surviennent sur ce monde : une gigantesque montagne apparaît brusquement, tandis qu'un vaisseau en perdition est contraint de s'y poser, transgressant l'interdit.
    Ultime prélude au chaos, ou prémices d'une incroyable révélation?

Mon avis : 

    Nouveau tome, nouveau coup de foudre. Enchaîner les volumes m'a permis de rester dans l'émotion et la tension suscitées par les événements plus qu'inattendus de 2010. Et quand je vous dit enchaîner, je n'exagère pas : à peine 2010 terminé que je me jetais sur 2061, qui attendait sagement son tour à côté, aussi frémissant d'impatience que moi à mesure que se dévoilaient les derniers chapitres de son prédécesseur. 
     Tout comme c'est le cas dans 2010, c'est Heywood Floyd qui nous entraîne avec lui dans ses exploits, plus de quarante ans après les événements de Jupiter. Il faut composer avec ce tout nouveau soleil, le bien nommé Lucifer, et les changements drastiques ayant eu lieu durant ces dernières décennies. Sans compter que malgré le "retard" du cycle de vieillissement engendré par les longs mois passés en état d'hibernation, Heywood Floyd se fait vieux, ce qui m'a donné un petit pincement au cœur tellement je m'étais attachée à ce personnage pendant sa mission vers Jupiter, en 2010. 
     Il se retrouve cette fois impliqué bien malgré lui dans ce qui est peut-être la plus dangereuse des expéditions spatiales, en route vers un satellite dont l'accès a été formellement interdit... Là encore, les rebondissements riches et inventifs rythment cette excellente suite, que j'ai lue à la même vitesse effrénée que les deux précédents volumes. Retrouver un Floyd plus mature encore, chamboulé - à juste titre - parce ce qu'il avait vécu et ce à quoi il avait assisté dans l'espace à été un vrai plaisir, d'autant plus que je savais que le pauvre n'était pas au bout de ses peines - et de ses émerveillements... 

Les mots de la fin : 

    Je ne vous en dit pas plus, je ne peux que vous exhorter à poursuivre votre lecture jusqu'à la fin de la saga. Si tant est que vous ayez besoin de mes encouragements pour ça!

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