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Affichage des articles associés au libellé Victorien

Mark Gatiss : Le club Vesuvius

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    Un grand merci aux couvertures racoleuses des éditions Bragelonne qui, après m'avoir permis de dégoter ce superbe exemplaire du non moins superbe Les voies d'Anubis , m'ont menée sur la voie du premier tome des aventures du scandaleux Lucifer Box. Mon imagination débordante et le génie des scénaristes ayant fait de moi un mélange très peu subtil de whovian et de sherlockian - quoique cette dernière addiction soit très récente - je ne pouvais que me jeter avidement sur la production de l'un des principaux contributeurs de ces deux excellentes séries. Résumé de l'éditeur :  Portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante, des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blan...

Drood

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    Dan Simmons a une fois de plus réussi à me conquérir totalement avec un autre des ses romans fantastiques : Drood . Le titre vous rappelle quelque chose? Vous avez raison : nous avons là une référence au très fameux Mystère d'Edwin Drood de Dickens . Le Mystère d'Edwin Drood est un roman inachevé de Dickens, l'écrivain étant mort avant d'avoir pu terminer ce qui s'annonçait comme un chef d'oeuvre. En effet, le mystère s'achève en plein milieu d'un chapitre. Depuis, écrivains et simples lecteurs se sont essayés sans succès à résoudre un des plus intrigants mystères de la littérature, jusqu'à ce que Paul Kinnet, en 1956, reprenne une fin très convaincante.     Dan Simmons n'évoque pas cette fin et ne s'intéresse qu'à ce qu'a pu écrire Dickens. Dans son roman, nous retrouvons non seulement Dickens lui-même mais son ami, collaborateur et éternel rival, Wilkie Collins , ainsi qu'un personnage inquiétant, du nom de Drood.....

Confessions d'un automate mangeur d'opium

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    Comme vous vous en doutez certainement, je ne pouvais pas passer à côté d'un titre pareil, qui fait très probablement référence à un roman de Thomas Quincey datant de 1822, Confessions d'un Anglais mangeur d'opium . Bien m'en a pris, car ce roman de deux "jeunes" auteurs, Fabrice Colin et Mathieu Gaborit, a été une nouvelle et très plaisante incursion dans le genre steampunk. (pour rappel, le steampunk, par pitié, est un genre littéraire avant d'être une mode/un style vestimentaire. Il est né de la plume de quelques génies ayant eu la merveilleuse et saugrenue idée de faire de la science-fiction dans le passé , plus précisément durant les époques industrielle et victorienne - bien que ce ne soit pas une obligation et qu'il arrive que d'autres époques tiennent lieu de cadre à ce sous-genre de SF, également appelé science-fiction rétro-futuriste).          Je vous plante le décor : Paris, exposition universelle, 1889. Au progr...